Les automobilistes qui envisagent lors de l'achat de leur voiture de la conserver pour toujours sont peu nombreux. Le slogan «jusqu'à ce que mort s'en suive", qui pourrait se traduire par le fait qu'il ne vaille plus la peine de payer les éventuelles réparations liées à l'usure du véhicule, ne s'applique guère qu'à certaines voitures cultes telles que la Coccinelle ou la 2 CV. La plupart des conducteurs ont en effet une vision plus pragmatique de l'achat d'une voiture, et conçoivent celle-ci comme un bien de consommation qui doit être changé de temps à autre.
C'est pourquoi, l'automobiliste, lors de l'achat d'une nouvelle voiture, s'efforcera de pouvoir revendre son véhicule dans les meilleures conditions. En effet, pour qu'elle soit garantie, la voiture doit être en bon état. Ainsi, outre le niveau d'équipement du véhicule, l'entretien régulier, en respectant les intervalles kilométriques, et l'état général de la voiture jouent aussi un rôle. Le fait d'avoir appartenu à un conducteur non fumeur peut aussi contribuer à atteindre le prix de vente souhaité.
On peut parler de véhicule non fumeur, en général, lorsque personne n'a jamais fumé dans ce véhicule, que ce soit le conducteur ou les passagers. Pour pouvoir déclarer son véhicule non fumeur, il faut véritablement que personne n'ait jamais été autorisé à fumer dans celui-ci. La moindre trace de brûlure sur les sièges, même si elle n'est pas due à une cendre de cigarette, assimile le véhicule à un véhicule ayant appartenu à un fumeur. Le vendeur doit alors justifier qu'il s'agit d'un véhicule non-fumeur.
Au bout du compte, les véhicules non fumeur peuvent être mieux revendus. Dans le cas d'une reprise, le prix sera plus élevé puisque le délai de remise en état est simplement plus court, et que la valeur de la voiture non fumeur est en général plus importante.
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